mercredi 1 février 2017

C'est comme ça que ça commence

Les nouvelles de France ne sont pas toujours en mesure de rehausser le moral, mais des fois c'est quand même bien rigolo de se foutre de la gueule de ces hommes (et femmes!) politiques qui se présentent comme des Monsieur Propre mais qui se traînent autant de casseroles que les autres. Je pense bien sûr à Fillon, qui déclarait à Sarko qu'on aurait jamais imaginé le Général mis en examen. L'ironie n'est pas perdue. Et lui qui ose se présenter comme le champion de la chasse aux dépenses inutiles en virant 500 000 fonctionnaires... C'est cocasse.
Le problème, c'est plutôt que de faire profil bas, d'admettre que tout cela n'est pas très jojo, et de généralement fermer sa gueule, voilà qu'il parle de coup d'état. Du calme, mon gros, si tu prétends devenir Président de la République Française, faut pas commencer à faire dans le dramatique, à moins de prendre exemple sur le vieux curly américain qui a passé la moitié de sa campagne à crier au trucage et à la tricherie.

De ma formation en préparation pour la rentrée de l'été dernier, j'ai retenu une chose en particulier: il ne suffit pas d'être irréprochable dans les faits, il faut aussi être irréprochable en apparence.
Une leçon que nos hommes politiques de tout bord devrait retenir: ce n'est peut-être pas illégal d'embaucher vos époux/ses ou vos mômes, mais ça donne quand même bien l'apparence de la magouille. Le plus triste, c'est que ça va encore donner du fioul à l’extrême droite.


Arizona Bart starts to doubt politics.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire